On doit la création de l’équipe fédérale à deux figures incontournables du twirling FSCF : Marie-Bernadette Doudou Block et Renée Madame Houlbrecque. À l’origine, il s’agissait d’effectuer la démonstration des mouvements imposés pour la saison à venir, avec un format de 16 twirlers. Les premières membres de l’équipe ont été choisies, à la discrétion de ces deux personnes, parmi des sportives d’un certain niveau, avant que le groupe ne soit constitué durant plusieurs années par les monitrices et moniteurs régionaux de l’activité. En 2003, avec l’arrivée de nouveaux entraîneurs, l’équipe a pris sa forme actuelle, regroupant l’élite du twirling fédéral en proposant des chorégraphies spécifiques destinées à des démonstrations lors de divers championnats.
Avec seulement deux week-ends d'entraînement par an, cette équipe impressionne lors de ses démonstrations aux championnats nationaux, prouvant que la cohésion, la rigueur et la passion permettent de surmonter le manque de temps. L’EF incarne non seulement la performance sportive, mais aussi les valeurs fondamentales de la fédération.
Plus de cent twirlers et une quinzaine de coachs se sont succédé au fil des décennies, chacun marquant cette formation de son empreinte. Véritable référence, elle fait briller le twirling et inspire les petites comme les grandes générations. Cette équipe ne se contente pas de participer, elle fait rêver.
Ils ont vécu l'aventure...
Franck Deletang, qui a entraîné l’équipe pendant 9 saisons, souligne l’importance de l’esprit de groupe :
Ce n’est pas qu’une équipe, c’est une vitrine de la fédération. L’équipe permet à des jeunes venus d’horizons différents de se retrouver, de travailler ensemble, et d’incarner l’esprit de la fédération. Même avec peu d’entraînement, ils nous épatent à chaque démonstration !
Pour David Lopes, également coach, l’expérience a été marquée par l’innovation et la motivation :
Coach de l’EF, c’était un honneur ! On travaille avec les meilleurs twirlers du pays, on crée des chorégraphies innovantes, et on se prépare à épater des milliers de personnes. C’est un vrai challenge, mais surtout un plaisir immense.
Coline Labarre, ancienne twirler, décrit cette aventure comme un rêve réalisé :
Quand j’étais petite, l’EF me semblait inaccessible. J’en rêvais… et puis, un jour, j’ai intégré l’équipe. C’était un rêve devenu réalité, un vrai accomplissement personnel.
Pour Mathieu Billaud, qui a été membre de l’équipe de 2012 à 2020, l’équipe est synonyme de fun et de cohésion :
L’équipe, c’est du travail sérieux, oui, mais c’est aussi tellement de fun et de moments inoubliables. Ce sont des rencontres qui marquent à vie, des moments de solidarité, et toujours la même envie de se dépasser ensemble.
Maxime Paquotte, après deux saisons dans l’équipe, met en avant la force du collectif :
Ce qui fait la magie de l’équipe fédérale, c’est la cohésion. On vient de toute la France, on ne se connaît pas, et en un week-end, on devient une équipe, une vraie famille.
Mylène Fromont, membre pendant cinq saisons, se souvient d’une expérience intense :
La solidarité dans l’équipe était incroyable. En deux week-ends, on créait un lien fort. Et lors des démonstrations, l’énergie du public nous transcendait. Impossible d’oublier ces moments.
Pour David Janvier, quatre ans au sein de l’EF ont été une opportunité de grandir :
C’était l’occasion de travailler avec des twirlers venus de toute la France et de partager notre passion commune. Faire briller les yeux du public, c’est ce qui m’a toujours poussé à donner le meilleur.
Marion Béjaud, avec ses neuf saisons dans l’équipe, évoque une expérience fondatrice :
J’ai intégré l’équipe fédérale très jeune, et c’était comme entrer dans un rêve. On travaillait avec des twirlers qu’on admirait depuis des années. Chaque saison, on se surpassait et on en ressortait toujours plus fort.
Enfin, Sarah Mouget, qui a passé six saisons dans l’équipe, parle d’un rêve d’enfance accompli :
Petite, je regardais l’équipe fédérale avec des étoiles dans les yeux, et je rêvais d’en faire partie. J’ai eu la chance de le vivre pendant six ans, et ça m’a transformée. J’ai gagné en confiance, j’ai appris des autres, et surtout, j’ai partagé des moments inoubliables.
Article écrit par Grace Bilau en collaboration avec Océane Estève à paraître dans le numéro 2594 du magazine fédéral Les Jeunes.